L'histoire de l'automobile sur cette grande île située à 140 km seulement au sud de la Floride, donc des États-Unis qui pratiquent toujours à l'heure actuelle l'embargo vis à vis du gouvernement cubain est partagée en quatre parties.

De la fin du XIX siècle à 1910.

La première automobile à avoir posé les roues sur le sol cubain en décembre 1898, fût « La Parisienne » fabriquée en France. Suivirent ensuite les « Rochet-Schneider » et les « Darracq ».

Invasion Nord américaine. ( 1910 – 1959 )

Ce fût à cette époque le grand amour entre les dictateurs successifs et l'Amérique qui avait aidé à chasser les espagnols. C'était aussi le refuge des grands caïds américains, les gangsters et casinos firent des affaires en or et quelques riches familles insulaires pillèrent avec eux les richesses de l'île ne laissant que la misère au peuple. « Chevrolet » arriva en 1912 suivi par « Ford » puis toutes les autres suivirent.

En 1959, plus de 93 % du parc automobile était composé de voitures américaines. Ce sont les vestiges de cette époque que l'on pourrait qualifier de reliques qui font actuellement la joie des touristes du monde entier.

Après la révolution et sous l'égide socialiste des années 60 jusqu'à la disparition de l'URSS en 1990.

Introduction des « Lada », « Skoda », « Moskvich » et « Fiat-Polski ».

Début de la crise économique des années 90 à nos jours.

Diversification venant d'Europe. ( Peugeot, Citroën, Renault, Audi, Mercedes-Benz ) et d'Asie ( Toyota, Mitsubishi, Hyundai...)

Mais les vieilles voitures américaines ont reconquis une partie de leur ancien rôle, devenant une des solutions les plus effectives face au déficit des transports publics.

Jacques.